Cours Existence
Page 1 sur 1
Cours Existence
Existence
Edward Bond
(2003)
Théâtre qui ne respecte aucune régles de bienséances : théâtre de l'étrange avec un dialogue qui se transforme en monologue car il y a une mise en scène avec un sourd.
I/ théâtre de l'étrange
1. Présentation de l'étrangeté
il y a une sorte de mal à l'aise avec l'absence de repères: La scène débute par des gestes importants et quelques mots qui vont caractériser le personnage nommé "x". Personnage "x" qui nous oblige à rester dans l'indetérmination.
L'utilisation d'onomatopées relatives à l'animal avec les chuchottements et les sifflements.
"où t'es?" : il s'adresse à un autre personnage difficilement identifiable.
==> Le second personnage va être l'otage de x qu'il cherche dans l'obscurité.
2. Relation du titre avec le texte : étrange
Le sens de ce titre: Existence
Titre vaste et extrêmement restreint car il ne livre aucune clef pour comprendre le clef. Mais qui ouvre de nombreuses pistes de réflexion " qu'est ec qu'exister? " mais on part alors dans la philosophie.
==> Effet de tensions.
II/ Effets de tensions dans la mise en scène
1. L'obscurité
Etrangeté et inquiétude avec l'obscurité:
"tard dans la nuit"
"il tatonne"
--> renforce inquiétude avec les gestes
--> Mais aussi par les sons:
"Rumeurs assourdies"
"Elle racle"
"Silence à part l'essouflement de l'effort"
--> devient inquiétant à cause de la non-perception
"Siffle mélodieusement mais sans exubérance"
"Les rumeurs de la ville s'arrêtent"
"Doucement"
--> recherche un rythme de paix
"La porte qui ne s'ouvre pas"
"S'arrête"
"Soudaine attaque"
--> on arrive à la violence
==> mélange de violence avec terme de tranquilité "doucement" "tatonne" "avec précaution"
2. Violence du domaine de l'insaisissable
Il commence par rentrer par infraction d'où le calme au début du texte.
Puis arrivée d'un autre personnage (surement réveillé) qui entraîne une bagarre
accompagnée justement par le bruit des meubles des glissements avec les
didascalies qui impliquent une gestuelle "jetée sur la table" puis "sur le mur"
+ le champ lexical de la violence.
... "T'es où?"
Conclusion:
Toute l'importance de cette scène est dans la stimulation émotionnelle par les gestes et les sons.
C'est une scène d'exposition qui met mal à l'aise mais qui est efficace même si elle n'expose rien. Elle est suffisament bouleversante pour susciter l'interêt du spectateur. Elle s'oppose totalement à une scène d'exposition traditionnelle qui expose contexte, décor, circonstance, personnage, action précédente. Le théâtre contemporain est opposé au théâtre traditionnel.
Edward Bond
(2003)
Théâtre qui ne respecte aucune régles de bienséances : théâtre de l'étrange avec un dialogue qui se transforme en monologue car il y a une mise en scène avec un sourd.
I/ théâtre de l'étrange
1. Présentation de l'étrangeté
il y a une sorte de mal à l'aise avec l'absence de repères: La scène débute par des gestes importants et quelques mots qui vont caractériser le personnage nommé "x". Personnage "x" qui nous oblige à rester dans l'indetérmination.
L'utilisation d'onomatopées relatives à l'animal avec les chuchottements et les sifflements.
"où t'es?" : il s'adresse à un autre personnage difficilement identifiable.
==> Le second personnage va être l'otage de x qu'il cherche dans l'obscurité.
2. Relation du titre avec le texte : étrange
Le sens de ce titre: Existence
Titre vaste et extrêmement restreint car il ne livre aucune clef pour comprendre le clef. Mais qui ouvre de nombreuses pistes de réflexion " qu'est ec qu'exister? " mais on part alors dans la philosophie.
==> Effet de tensions.
II/ Effets de tensions dans la mise en scène
1. L'obscurité
Etrangeté et inquiétude avec l'obscurité:
"tard dans la nuit"
"il tatonne"
--> renforce inquiétude avec les gestes
--> Mais aussi par les sons:
"Rumeurs assourdies"
"Elle racle"
"Silence à part l'essouflement de l'effort"
--> devient inquiétant à cause de la non-perception
"Siffle mélodieusement mais sans exubérance"
"Les rumeurs de la ville s'arrêtent"
"Doucement"
--> recherche un rythme de paix
"La porte qui ne s'ouvre pas"
"S'arrête"
"Soudaine attaque"
--> on arrive à la violence
==> mélange de violence avec terme de tranquilité "doucement" "tatonne" "avec précaution"
2. Violence du domaine de l'insaisissable
Il commence par rentrer par infraction d'où le calme au début du texte.
Puis arrivée d'un autre personnage (surement réveillé) qui entraîne une bagarre
accompagnée justement par le bruit des meubles des glissements avec les
didascalies qui impliquent une gestuelle "jetée sur la table" puis "sur le mur"
+ le champ lexical de la violence.
... "T'es où?"
Conclusion:
Toute l'importance de cette scène est dans la stimulation émotionnelle par les gestes et les sons.
C'est une scène d'exposition qui met mal à l'aise mais qui est efficace même si elle n'expose rien. Elle est suffisament bouleversante pour susciter l'interêt du spectateur. Elle s'oppose totalement à une scène d'exposition traditionnelle qui expose contexte, décor, circonstance, personnage, action précédente. Le théâtre contemporain est opposé au théâtre traditionnel.
Claire- Messages : 6
Date d'inscription : 08/04/2008
Sujets similaires
» Cours Rodogune
» Cours Woyzeck
» Cours Andromaque
» Comment faire partager aux autres ses cours
» Comment faire partager aux autres ses cours
» Cours Woyzeck
» Cours Andromaque
» Comment faire partager aux autres ses cours
» Comment faire partager aux autres ses cours
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|